Bill Robinson

Au temps de la ségrégation aux États-Unis, Hollywood a fait peu de place aux artistes noirs. On les aperçoit, cantonnés dans des rôles de serviteurs pour justifier leurs apparitions au milieu des blancs . Ils ont pourtant été parmi les plus grands virtuoses de l’art des claquettes qui était très populaire dans le « Vaudeville » où les artistes noirs pouvaient se produire.

Commençons avec Bill Robinson qu’on surnommait Bojangles. Il a commencé, enfant, à faire la manche dans la rue et a gravi les échelons jusqu’à tenir le haut de l’affiche de grandes revues sur Broadway dans les années 20 et 30. Il a tourné pour le cinéma, notamment quatre films avec Shirley Temple l’enfant coqueluche d’Hollywood. De retour de Californie, il a été une vedette du Cotton Club à Harlem. Il s’est battu pour les droits des artistes de couleur pour lesquels il a fondé un syndicat : Negro Actors Guild of America. Le Congrès a choisi sa date de naissance pour faire du 25 mai la Journée Nationale de la Danse de Claquettes (National Tap Dancing Day).

aller plus loin

Jour national de la Tap Dance : à vos claquettes !

The Cotton Club, 1984 de Francis Ford Coppola
« Le film retrace la folle histoire du Cotton Club, célèbre cabaret new yorkais à l’époque de la Prohibition, spécialisé dans les numéros d’artistes noirs mais exclusivement réservé à une clientèle blanche. »

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