HATE RADIO
« C’est peu de dire que l’on sort bouleversé, profondément ébranlé. » Le Monde
Les mots peuvent-ils tuer ? Hate Radio raconte le quotidien des journalistes de la Radio des Mille Collines en 1993 à Kigali au Rwanda, au moment où se met en marche le génocide des Tutsis. En nous plongeant dans leur studio d’enregistrement, Milo Rau nous fait entendre la violence et l’excitation, mêlées d’une incroyable légèreté, de ces « criminels de la parole ». C’est dans la joie d’une musique entraînante – les meilleurs tubes des années 90 – que se développe leur pensée exterminatrice. Une pensée qui joue avec les mots, détournant leur sens pour toucher l’inconscient des auditeur·rices. Entre deux appels au massacre, on boit, on fume, on rit, on danse… Tout est vrai dans ce spectacle documentaire interprété par des comédien·nes qui ont été affecté·es par ces événements : les paroles, les personnes et leurs actions. Hate Radio, donné dans le monde entier depuis 2012, nous rappelle que les mots peuvent suffire à éveiller la haine.
[ Ce spectacle fait référence à des épisodes historiques violents, notamment de haine raciale et d’appel au génocide, et peut heurter la sensibilité des personnes concernées. ]Avec le Centre culturel suisse, On Tour à Lyon (janvier 2023) et le soutien de la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia.
distribution
IDÉE, TEXTE, MISE EN SCÈNE Milo Rau | DRAMATURGIE, PRODUCTION Jens Dietrich | SCÉNOGRAPHIE, COSTUMES Anton Lukas | VIDÉO Marcel Bächtiger | SON Jens Baudisch | AVEC Sébastien Foucault, Olga Mouak, Diogène Ntarindwa, Eric Ngangare | À L’ÉCRAN Afazali Dewaele, Estelle Marion, Nancy Nkusi | ASSISTANAT À LA MISE-EN-SCENE Mascha Euchner-Martinez
Production IIPM – International Institute of Political Murder
Coproduction du IIPM Berlin/Zurich avec les institutions suivantes : le Hauptstadtkulturfonds Berlin, le Migros-Kulturprozent Schweiz, Pro Helvetia – Schweizer Kulturstiftung, le Kulturamt St. Gallen, le Kunsthaus Bregenz, le Ernst Göhner Stiftung, le HAU Berlin, le Schlachthaus Theater Bern, le Beursschouwburg Bruxelles, le migros museum für gegenwartskunst Zurich, la Kaserne Bâle, le Südpol Lucerne, le Verbrecher Verlag Berlin, le Kigali Genocide Memorial Centre.
Avec le soutien des institutions suivantes : Kulturelles.bl (Basel), Amt für Kultur Luzern, le Goethe-Institut Bruxelles, le Goethe-Institut Johannesburg, Brussel Airlines, Spacial Solutions, la Commission Nationale de Lutte contre le Génocide (CNLG), le Deutschen Entwicklungsdienst (DED), Contact FM Kigali et IBUKA Rwanda, la Hochschule der Künste Berne (HKB), la fondation Friede Springer Stiftung.
© Zeno Graton
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